Les beaux jours reviennent, on va pouvoir sortir les casquettes, baisser les capotes et aller faire un tour en cabriolet. Parmi les marques françaises qu’on affectionne tant dans l’équipe d’Alepoc, il faut bien dire que Peugeot a démontré une certaine constance dans la production de ses cabriolets. On vous dresse un panorama de ces modèles.

LA Peugeot 203 Dillmann, la rareté

Peugeot 203 Dillmann

Il y a une Peugeot du genre qui a fait parler d’elle récemment. C’est la Dillmann… même si elle est vraiment à part. Parce que cette Peugeot 203, en plus de vous faire rouler cheveux au vent a l’avantage d’être une auto de compétition. Artisanale, unique, performante, c’est vraiment le cas à part… mais elle est tellement belle !

Elle a été proposée à la vente il y a quelques semaines par Carprecium, les infos sont là.

Plus “courante”, les Peugeot 203 Découvrables et Cabriolet

Après, en dehors de cette 203 unique, vous pourrez toujours trouver à rouler à l’air libre au volant d’une telle auto, et on ne parle pas du toit ouvrant.

Peugeot 203 Découvrable

D’abord, il y a la berline découvrable, qui garde ses 4 portes et ne fait “que” remplacer le toit par une toile.Elle a été produite à 11504 exemplaires.

Plus élégante, on retrouve aussi une vraie Peugeot 203 Cabriolet. Apparue dans la gamme en 1951, elle est vraiment différente de la découvrable. Elle n’aura été au catalogue que 5 petites années et 2624 autos ont été produites.

Les Peugeot Eclipse, les deux en un

Avant-guerre, Peugeot produisait aussi des découvrables et cabriolets. Mais on notera surtout une famille d’autos : les Eclipse.

L’histoire de ces autos commence quand Darl’Mat, agent parisien de Peugeot, présente Georges Paulin au carrossier Pourtout. Si Paulin est dentiste, il est ingénieux et a inventé un système de toit rétractable électriquement ! Installé sur une Hotchkiss, il sera ensuite greffé sur des Peugeot 401 dont la production est lancée.

Peugeot 402 Cabriolet

Peugeot finira par racheter le brevet et produire directement les Peugeot Eclipse. On retrouvera ce système sur les 601 et les 402.

Les Peugeot 404 et 504 Cabriolet : classe à l’italienne

Peugeot 404 Cabriolet

La Peugeot 403 avait été déclinée en cabriolet, la Peugeot 404 le sera aussi, et avec le coupé en prime ! Comme pour la berline, l’italien Pininfarina a été mis à contribution pour le dessin. Sauf que pour le coup, ces versions sexy sont également produites à Turin. La Peugeot 404 Cabriolet est d’ailleurs celle qui introduit l’injection dans la gamme, avant qu’elle ne soit généralisée. Produite à partir de 1962, elle laisse sa place en 1969.

Peugeot 504 Cabriolet

En effet, cette année-là, sortent les Peugeot 504 Coupé et donc Cabriolet. C’est encore Pininfarina qui est au dessin et à l’assemblage. Elles embarqueront vite des 2 litres pour les rendre encore plus performantes. Mais surtout en 1974 elles ont droit au nouveau V6 PRV. Les performances font un bond… mais elles se vendent mieux en 2 litres. Ainsi seules 977 Peugeot 504 Cabriolet V6 ont été produites. Avec une troisième série lancée en 1980, la 504 Cabriolet fera de la résistance jusqu’en 1983 et tire sa révérence, sans descendance immédiate, après 8188 autos produites.

Les petites : les 204 et 304

Peugeot 204 Cabriolet

En dehors des autos d’avant-guerre, les petits cabriolets de Sochaux, ce sont les 204 et les 304.

C’est la 204 qui apparaît en premier. La berline apparaît au printemps 1965. Les versions coupé et cabriolet arrivent au salon de Paris 1966 avec un châssis raccourci mais toujours le même moteur tout alliage de 53 ch. Abaissées, avec un compte-tour en plus, elles la jouent sport !

Peugeot 304 Cabriolet

Leur carrière sera courte puisque la Peugeot 304 apparaît en 1969. Au printemps suivant ses versions coupé et cabriolets remplacent les 204. Pour autant… ce sont les mêmes autos ! On a uniquement changé la face avant et l’intérieur, le reste est identique ! On jouera encore plus la carte sportive en proposant des version S au moteur de 74,5 ch. La Peugeot 304 Cabriolet reste en production jusqu’en Juillet 1975.

Si avec ça vous n’avez pas envie de faire un tour en cabriolet Peugeot… on ne comprend pas !